Enceinte à 40 ans : on assume !
- Emilie Gruyelle
- 6 nov. 2024
- 2 min de lecture

Avoir un bébé après 40 ans, c’est faire face aux regards et aux remarques souvent mal placées des autres. Comme si la maternité passée un certain âge devient un sujet d’intérêt public auquel tout le monde souhaite participer.
Alors, entre les préjugés tenaces, les conseils non sollicités et le regard des autres, comment vivre sereinement cette expérience unique ? On plonge dans les clichés pour mieux les affronter, avec un peu d'humour (et beaucoup de patience) !
Un bébé ? À ton âge ?
C’est sûrement la remarque la plus courante. Comme si, à 40 ans, on n’avait pas l’âge de savoir ce qu’on veut. En réalité, beaucoup de femmes qui choisissent de devenir mères après 40 ans ont longuement mûri cette décision. Elles ont souvent passé des années à construire une carrière, à voyager, à explorer ce qu’elles voulaient vraiment dans la vie, et elles sont enfin prêtes.
La vérité, c’est qu’à 40 ans, on est souvent plus consciente des réalités de la maternité, plus posée et mieux équipée émotionnellement. Alors oui, on est “sûre” – merci de demander ! – et on a même hâte de vivre cette nouvelle aventure.
Une grossesse à 40 ans, c’est risqué non ?
Bien sûr les risques peuvent augmenter légèrement avec l’âge, mais on n’est plus à l’époque où toute grossesse après 40 ans était automatiquement considérée comme “à risque”. La médecine a fait des progrès incroyables, et avec un bon suivi médical, de nombreuses femmes de plus de 40 ans vivent des grossesses parfaitement saines.
En prime, des tests prénataux avancés permettent aujourd’hui de détecter les problèmes potentiels bien plus tôt.
Alors oui, on pense à notre santé, mais on pense aussi au bonheur que cela nous apporte, et ça, ça vaut bien un peu de fatigue !
T’as pas peur qu’on vous prenne pour ses grands-parents ?
En devenant maman à 40 ans, on se confronte souvent à des standards sociaux qui veulent que l’on ait des enfants “jeune”.
Mais l’important, ce n’est pas l’âge, mais l’amour et l’énergie qu’on met à être présents pour lui. On sera peut-être des parents un peu plus… expérimentés, mais ça veut juste dire qu’on aura beaucoup d’histoires à raconter, un stock infini de patience, et surtout une envie de profiter de chaque instant.
Et si un jour il me demande pourquoi j’ai des cheveux gris, je lui répondrai qu’il a de la chance : il a des parents qui ont déjà pas mal vécu, et qui sont là pour l’encourager à tout faire dans la vie, même devenir parent à 40 ans !
Alors, à toutes les futures mamans de 40 ans (et plus !), oui, il y aura des préjugés, des regards curieux, et probablement des remarques maladroites. Mais ce qui compte, c’est votre bonheur et votre choix de devenir maman quand vous le voulez. Portez fièrement votre ventre rond.
PS : 40 ans, c’est pas le nouveau 30 ?
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